Avoir un proche atteint de démence : ce qu’il ne faut surtout pas oublier
Aimer et prendre soin d’un proche atteint d’une maladie provoquant de la démence sénile, telle qu’Alzheimer ou Parkinson, n’est une pas chose aisée. Si l’accompagner et s’occuper de lui est trop éprouvant, se faire aider est sans nul doute essentiel. Il est toujours possible de le placer dans un EHPAD ou une maison de retraite spécialisée dans laquelle des professionnels interviennent pour accompagner les résidents dans leurs tâches quotidiennes.
Il est normal de se retrouver désemparé face à de telles pathologies, mais il existe quelques règles à suivre pour que votre accompagnement se déroule dans l’amour et le respect, et qui laisseront un souvenir intangible, bien plus fort que la démence, à votre proche.
Bien se renseigner pour être réaliste
La démence n’est pas une maladie en soi, c’est plutôt un symptôme. Mais de nombreuses maladies partagent ce symptôme. Ainsi, il est impératif de comprendre ce dont souffre votre proche pour mieux en cerner les autres symptômes, traitements et comportements. Par exemple, selon la maladie neurodégénérative qu’ils subissent, les patients peuvent souffrir de dépression en lien avec cette dernière. En outre, les solutions seront plus aisées à mettre en place et cela permettra d’anticiper l’avenir et l’évolution de la maladie. Anticiper permet de prévoir si des dossiers doivent être rapidement déposés dans des EHPAD, ou envisager la mise en place de mesures juridiques.
Enfin, mieux connaitre la maladie de son proche permet d’être réaliste par rapport à ses capacités. Ceci permet notamment de ne pas lui en demander trop, ce qui vous frustrerait tous les deux s’il n’y arrivait pas, et surtout cela nuirait à la confiance qu’il a en lui-même.
Bien sûr votre proche a changé, il n’est plus aussi autonome et il ne vous écoute plus comme avant. Il est alors important de discerner le passé et le présent afin d’apprendre à connaitre la nouvelle personne qu’il est devenu.
Apprendre à le stimuler
En maison de retraite ou en EHPAD, les résidents sont souvent stimulés par des activités créatives ou par des jeux, c’est parce que la stimulation cognitive ralentit l’avancée de troubles liés aux maladies neurodégénératives. En outre, ces activités permettent d’oublier un temps la maladie et de se détendre.
Ne pas oublier qu’un proche atteint de démence est une personne âgée, et l’entretien physique est aussi important que celui cognitif. De plus, il est important de lui laisser une autonomie, vous pouvez l’aider mais évitez de tout faire, cela nuirait à la confiance qu’il porte envers lui-même et envers les progrès qu’il pourrait réaliser.
Pour simplifier les tâches vous pouvez mettre en place des routines en notant les activités du jour ou de la semaine à l’avance et en l’habituant à regarder son agenda ou son calendrier tous les matins.
Enfin, il est surtout important de prendre du temps pour soi et de se faire aider. Tous les êtres humains ressentent les émotions négatives et cela pourrait jouer contre le bon rétablissement de votre proche. Que penserait un malade si la personne l’aidant est souvent en colère ou à fleur de peau ?
