PACS, Mariage civil ou concubinage : les différences, les avantages et les inconvénients.
De nos jours les couples sont face à une multitude de dilemmes pour ce qui est de l’avenir de leur vie à deux. En effet, à part le mariage civil et le concubinage, la république a également mis en place le système de PACS. Le choix semble donc parfois cornélien, surtout si on ne sait pas quels sont les différences, les avantages et les inconvénients de chacune de ses alternatives.
Le mariage civil
Une des formes du mariage les plus réputées et les plus utilisées, le mariage civil est un événement sociétal de taille. C’est l’occasion d’officialiser la relation aux yeux de la famille, des amis et de responsable de l’État.
Lors d’un mariage civil, les préparatifs sont moindres par rapport aux mariages religieux. Les dépenses sont donc moins importantes. Pour y prétendre, les démarches sont simples. Il suffit de s’adresser à la mairie de sa résidence, de choisir le régime du mariage (communauté ou séparation de biens) et de présenter le contrat de mariage, préalablement établi auprès d’un notaire, quelques semaines avant la célébration. Pour ce qui est des papiers, une liste des pièces à fournir est disponible auprès de l’officier d’État civil.
L’avantage des mariages civils c’est qu’ils donnent lieu à un livret de famille. Il facilite donc la déclaration et la reconnaissance des enfants du couple.
L’inconvénient : en cas de séparation, les démarches peuvent être fastidieuses.
Le PACS
Le Pacte civil de Solidarité ou Pacs est une sorte de contrat entre deux personnes. Ses règles sont les mêmes que pour le mariage civil. Pour y prétendre, il faut avoir au moins 18 ans, de même sexe ou de sexes différents. Cependant, à l’instar de son cousin, le PACS ne nécessite pas le passage à la mairie. Avec un contrat sous seing-privé ou chez un notaire et déposé à la greffe du tribunal d’instance, les partenaires peuvent se considérer comme Pacsé.
Même si le PACS n’ouvre pas la porte à un livret de famille, il accorde un bénéfice conséquent dans le domaine des prélèvements fiscaux.
Vie commune ou concubinage
Une cohabitation à deux que de nombreux jeunes couples ont privilégié, l’avantage de la vie commune est l’absence des formalités civiles. Dans le concubinage les règles et l’indemnité de ruptures sont inexistantes. Cependant, il faut aussi noter que le concubin ne peut prétendre à l’héritage de son partenaire. En cas de décès, le conjoint survivant ne peut qu’espérer toucher l’assurance vie de son concubin à condition que celle-ci ait été conclue à son profit.